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Alors qu’on nous vendait depuis Noël «un parfum de cohabitation» du côté de l’exécutif, avec un François Bayrou aux manettes des négociations budgétaires et un Emmanuel Macron gérant les chrysanthèmes et les affaires du monde, la donne aurait changé en une allocution présidentielle de treize minutes mercredi 5 mars au soir. «Nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables. J’ai demandé au gouvernement d’y travailler le plus vite possible», a ainsi expliqué le chef de l’Etat, indiquant clairement qu’il est de nouveau le capitaine à bord, y compris et surtout en matière de choix économiques. Et nous qui croyions naïvement aux articles 20 et 21 de la Constitution, selon lesquels «le gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation» et «le Premi