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C’est ce qui s’appelle la jouer petit bras. Interrogée samedi 1er mars, en marge du Salon de l’agriculture, sur la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, Marine Le Pen s’est contentée de botter en touche, assurant «que des dirigeants de nations puissent se parler avec passion, qu’il puisse y avoir des frictions, qu’il puisse y avoir des mots durs, après tout, c’est assez normal». Assez léger, voire bien pratique pour ne jamais prononcer le nom de l’agresseur de l’Ukraine, à savoir la Russie de Vladimir Poutine. Consciente, semble-t-il, que la mollesse de cette réaction face à deux puissances agressives conduit les adversaires du RN à les dépeindre en ennemis des intérêts de la France, la triple candidate à la présidentielle avait travaillé un argumentaire sur cet angle pour le débat sans vote sur la situation en Ukraine et la sécurité en Europe