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Libération
Décryptage

Guerre en Ukraine : pour La France insoumise, une ligne «pour la paix» et des polémiques

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Depuis l’invasion russe en Ukraine en février 2022, les insoumis répètent que la seule issue possible au conflit est la voie diplomatique. Sans toutefois préciser ce qu’impliqueraient sur le terrain les négociations qu’ils appellent de leurs vœux.
Jean-Luc Mélenchon en meeting à la Réunion, samedi 6 avril. (Ophelie Vinot/Hans Lucas.AFP)
publié le 6 avril 2024 à 16h19

Sur une tribune installée à La-Saline-les-Bains (la Réunion), ce samedi 6 avril, Jean-Luc Mélenchon retrouve le plaisir des vraies campagnes. Sans note, depuis la scène, le tribun aborde tout un éventail de sujets. Mayotte, l’écologie, Gaza... Mais aussi la guerre en Ukraine. «Savez-vous pourquoi monsieur Poutine est dangereux ?, lance-t-il. Pas parce qu’il est fou [...], il est dangereux parce qu’il est intelligent, parce qu’il prévoit ses coups, parce qu’il les organise.» Pour l’insoumis, ce constat, est d’autant plus alarmant que l’envoi de troupes sur le front comme ne l’a pas exclu Emmanuel Macron placerait la France en situation de guerre avec la Russie. Ce qui aboutirait, dit-il, à «notre destruction totale». Pour éviter cela, il n’existerait qu’une seule solution : «trouver les moyens pour discuter de la paix.» Une ligne que les élus LFI ne cessent de marteler.

Le soir du 19 mars, sur le plateau de C ce soir sur France 5, c’est au député Aymeric Caron de la porter dans une émission qui vise à répondre à la question «Face à Poutine, qui sont les vrais patriotes ?». Les échanges avec la poignée de journalistes invités sont posés, respectueux. Mais sans monter dans les tours, la discussion finit quand même par s’animer au moment d’aborder les «territoires disputés» entre Moscou et Kyiv, et notamment le Donbass. «Il y a une nécessité d’écouter les populations qui sont les principales concernées, notamment p