La conférence de presse a commencé depuis près de 30 minutes quand soudain la question d’un journaliste vient mettre fin au côté formel et compassé de l’exercice. «Le Hamas est une organisation terroriste ou pas ?» lance-t-il à l’adresse de la présidente du groupe La France insoumise, Mathilde Panot. Jusqu’ici, comme tous les insoumis, elle a refusé de dire si selon elle, c’était bien le cas. Petit moment de flottement. La députée du Val-de-Marne se retourne vers un de ses collègues et après quelques secondes répond : «C’est… euh… La branche armée qui est coupable de crimes de guerre.» Le journaliste la relance en l’accusant de tenir «un double langage». «J’ai répondu sur terroriste, vous vous contenterez de ma réponse sur [cette] question», rétorque Panot. «Nous ne changerons pas d’un iota notre position qui est celle des partisans de la paix», insiste la présidente des insoumis.
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Une collaboratrice parlementaire met alors fin au point presse. Officiellement, il faut libérer la salle, mais quelques secondes auront donc suffi ce mardi 10 octobre pour accentuer la crise que traverse la gauche depuis l’offensive surprise du Hamas contre Israël lancée samedi. A peine formulée, l’hésitation de Mathi