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Fiscalité

Hausse d’impôts : Gabriel Attal met la «participation» du camp présidentiel au gouvernement dans la balance

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Gouvernement Bayroudossier
Le camp présidentiel s’interroge sur la volonté de Michel Barnier d’augmenter les prélèvements obligatoires, au point que le nouveau chef des députés macronistes mette en question leur participation au gouvernement. A Matignon, on assure qu’il s’agit de «pures spéculations».
Michel Barnier, dans l'Est de la France, le 12 septembre. (Jeff Pachoud/AFP)
publié le 17 septembre 2024 à 21h59

Dans le huis clos de Matignon, Barnier caste, Barnier consulte… et Barnier s’épanche ? Déjà chargé de monter de toutes pièces une coalition parlementaire et de composer son gouvernement, le Premier ministre doit aussi se préoccuper en urgence du budget pour 2025, dans un contexte extrêmement alarmant sur l’état des finances publiques. Alors que le duo de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Charles de Courson (Liot) et Eric Coquerel (LFI), a fait monter la pression avec une descente à Matignon ce mardi 17 septembre, Michel Barnier envisage de présenter le projet de loi de finances (PLF) le 9 octobre, au lieu du 1er. La marche budgétaire à gravir pour redresser les comptes publics est haute – de 20 à 30 milliards d’euros à trouver.

Ce PLF pourrait-il contenir des hausses d’impôts ? C’est en tout cas ce que Gérald Darmanin, reçu samedi à Matignon, a compris et rapporté aux députés Ensemble pour la République (EPR). En réunion de groupe mardi matin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire a estimé qu’il fallait aider le Premier ministre, tout en tirant au clair ses intentions et en posant des conditions.