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L’autre grand Charles en exemple
La campagne des européennes commence réellement ce jeudi, avec le premier débat des têtes de liste sur Public Sénat, en partenariat avec le groupe de presse Ebra. Seul Jordan Bardella manquera à l’appel, remplacé par le russophile Thierry Mariani, comme l’avait révélé Chez Pol. Et si les joutes avec le représentant d’extrême droite seront scrutées, un autre duel sera à observer : celui entre Valérie Hayer, cheffe de file des macronistes, et Raphaël Glucksmann, numéro 1 de la liste socialiste. Car la première a débuté sa campagne en expliquant que le second serait plus efficace avec les marcheurs, les deux votant à «90 %» pareil. Une stratégie de baiser de la mort, alors que les macronistes répètent qu’ils sont la seule liste pro-européenne (ce qui est faux, les listes roses et vertes l’étant également), qui ne convainc pas dans la majorité relative. Et cela pourrait même être contre-productif, selon un ministre qui cite Charles Pasqua pour exprimer ses doutes : «Quand on travaille chez Ricard, on ne parle p