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Récit

Hidalgo, Grégoire, Dati… Les appétits pour les municipales de 2026 à Paris s’aiguisent déjà

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Entre la maire qui pourrait se représenter contre toute attente, son bras droit qui cache plus ou moins ses ambitions et la nouvelle ministre de la Culture qui ne fait plus l’unanimité dans son camp, le premier conseil de Paris de l’année mardi 6 février avait des airs de pré-campagne.
Lors d'un conseil de Paris en novembre. (Denis Allard/Libération)
publié le 7 février 2024 à 7h06

Paris vaut bien une préparation précoce. Voire très précoce. A tel point que les ambitions s’aiguisent de toutes parts pour le fauteuil d’Anne Hidalgo. A gauche, le premier adjoint de la maire, Emmanuel Grégoire, se verrait bien calife à la place du calife. A droite, Rachida Dati, malgré son entrée au gouvernement, ne perd pas de vue la mairie de Paris. Aussitôt nommée à la Culture, la maire du VIIe arrondissement a rappelé qu’elle était toujours candidate pour 2026.

Pourtant, une drôle de rumeur bruisse mardi 6 février au matin dans les couloirs de l’hôtel de ville avant l’ouverture du premier Conseil de Paris de l’année : la figure de proue de l’opposition n’assisterait pas à ce rendez-vous. Les équipes de télévision font le pied de grue dans le long couloir au carrelage noir et blanc menant vers la salle des débats, pour filmer la potentielle arrivée de la maire du VIIe arrondissement. Elles ont bien fait d’attendre. Puisqu’une preuve vaut mieux que mille mots, la sarkozyste s’est bien présentée, toute ministre qu’elle est.

Les «on-dit» sur son absence étaient finalement infondés. Pire, ils proviendraient de certains membres du