Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
Bardella voyait son avenir soit à Matignon, soit à Strasbourg, deux endroits qu’il ne connaît que très peu pour y être allé juste une poignée de fois. Mais après des résultats aux législatives en demi-teinte, le président du RN a dû se faire une raison : il ne sera pas Premier ministre et ne s’installera donc pas rue de Varenne. Direction donc le Parlement européen pour Bardella, qui prend la tête du groupe «Patriotes pour l’Europe» imaginé par le Premier ministre hongrois pro-Poutine, Viktor Orban. Voilà qui devrait l’obliger à un peu plus d’assiduité que lors de la dernière législature. A ses côtés, le lepéniste pourra compter sur le soutien d’un numéro 2 plutôt coriace : le général italien Roberto Vannacci, désigné vice-président. Le leader de la Lega aux européennes est une personne qui gagne à être connue. Nostalgique de Mussolini – qui fut selon lui un «homme d’Etat» – homophobe et xénophobe, Vannacci n’est pas vraiment raccord avec l’entreprise de dédiabolisation en cours depuis