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Horizons subit un premier revers dans sa tentative d’assouplir le non-cumul des mandats

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Lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris le 6 mars 2024. (Xose Bouzas/Hans Lucas.AFP)
publié le 7 mars 2024 à 11h47

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Revers gagnant

Le débat sur le retour du non-cumul des mandats, adopté en 2014, revient aussi souvent qu’un 49.3 sous Elisabeth Borne. Cette fois-ci, ce sont les députés Horizons qui veulent assouplir la règle de non-cumul entre un mandat parlementaire et un exécutif local. Mais les troupes philippistes ont subi mercredi 6 mars un premier revers en commission à l’Assemblée, où leur proposition de loi a été rejetée, avant son examen dans l’hémicycle le 14 mars. Un sujet qui divise dans la majorité. Car si Horizons est bien sûr pour son texte, les députés Renaissance ont eu pour consigne de s’abstenir quand les élus Modem ont voté contre. Au sein de Renaissance aussi, le débat fait rage, entre une Yaël Braun-Pivet (présidente de l’Assemblée) ou un Sacha Houlié (président de la commission des lois) fortement hostiles à tout retour sur la règle du non-cumul, et un Karl Olive qui porte au contraire régulièrement le sujet. «Je reste convaincu qu’il y a une voie de passage pour ce texte à l’Assemblée», a déclaré à l’AFP le rapporteur Horizons de la PPL Henri Alfandari, fort du soutien de la ministre des Collectivités territoriales, Dominiq