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Bello ciao

Futur Premier ministre : au Nouveau Front populaire, après le désistement d’Huguette Bello, blocage ô désespoir

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La présidente du conseil régional de La Réunion a annoncé ce dimanche 14 juillet ne plus être candidate pour Matignon. L’écologiste Marine Tondelier appelle le PS à «bouger», le communiste Fabien Roussel dénonce «le double langage et les ambiguïtés». La direction insoumise est réunie en urgence.
Le pupitre du Nouveau Front populaire, le 30 juin 2024, au soir du premier tour, place de la République à Paris. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 14 juillet 2024 à 10h47
(mis à jour le 14 juillet 2024 à 19h08)

Ils avaient tous promis un nom pour Matignon «d’ici la fin de la semaine». Dimanche 14 juillet, la flamme olympique a commencé ses relais à Paris, le gouvernement Attal - autour d’Emmanuel et Brigitte Macron - était aligné avenue Foch devant le défilé des Armées comme si la gauche n’était pas devenue, une semaine plus tôt, la force politique la plus importante de la future Assemblée nationale mais le Nouveau Front populaire (NFP) ne s’était toujours pas entendu sur une personnalité à proposer à l’Elysée pour occuper Matignon.

Samedi, à l’issue d’un conseil national, le Parti socialiste a repoussé la proposition, avancée par le PCF et LFI, de s’entendre sur Huguette Bello, la présidente du conseil régional de La Réunion. Non encartée dans aucun des quatre partis qui composent le NFP, cette ancienne députée, 73 ans, avait l’avantage de faire consensus entre les communistes, dont elle est issue, et les insoumis, dont elle s’est rapprochée depuis son soutien à Jean-Luc Mélenchon lors de la présidentielle de 2022. Cette année, elle était même candidate aux européennes, en bout de liste, pour la France insoumise.

Spectre d’une nouvelle implosion

Mais cette «proposition d’Huguette Bello», a affirmé le premier secrétaire du PS Olivier Faure au Parisien «ne fait consensus ni chez les social