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Ibizagate: à l’Assemblée, Blanquer rappelé à ses «devoirs de vacances»

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La pandémie de Covid-19 en Francedossier
Entre ironie et indignation sur la virée du ministre aux Baléares, l’opposition lui a fait passer un sale quart d’heure ce mardi, alors que la majorité a multiplié les éléments de langage pour défendre le locataire de la rue de Grenelle.
Jean-Michel Blanquer, lors de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le 18 janvier. (Denis Allard/Libération)
publié le 18 janvier 2022 à 21h30

Et vous, comment aimez-vous cuisiner votre Blanquer ? La virée à Ibiza du ministre pendant les fêtes, d’où il a annoncé un protocole sanitaire dans les écoles pour le moins intenable, comme l’a révélé Mediapart, a mis l’opposition en appétit ce mardi. Fond de sauce un brin démago, comme François-Michel Lambert ? «On ne peut pas nous dire que nous sommes en guerre contre le coronavirus et avoir un général qui fait la bamboche», se scandalise ce député ex-LREM, qui n’hésite pas à comparer les quelques jours de vacances du ministre de l’Education nationale avec la lettre «mouillée de larmes» que lui a envoyée une jeune étudiante aixoise n’ayant pas pu rejoindre sa famille à Noël à cause des contraintes sanitaires.

Ou bien la recette consistant à attaquer un ministre pour le choix de son lieu de vacances vous fera monter la moutarde au nez, façon Jean-Christophe Lagarde ? «Qu’est-ce qu’on en a à foutre de l’endroit où il est ? s’emporte le patron de l’UDI. Macron et Biden prennent des décisions quand ils sont dans l’avion, ça n’a aucune importance. Par contre, que Blanquer se laisse manipuler par son administration sans réaliser que le protocole qu’elle lui proposait était ingérable, ça c’est scandaleux. Et c’est de ça dont on ne parle pas !»

Demi mea culpa

Bref, Jean-Michel Blanquer était sur le gril