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Analyse

Identité nationale : pourquoi les socialistes veulent s’emparer d’un débat vieux comme la République

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Alors que François Bayrou a annoncé l’organisation de «conventions citoyennes» sur le sujet, Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, est bien décidé à s’avancer sur un terrain jugé miné par certains à gauche. Mais dans son parti, beaucoup sont convaincus.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, lors d'une réunion publique à La Seyne-sur-Mer (Var), le 6 mars 2025. (Patrick Gherdoussi/Libération)
publié le 16 mars 2025 à 7h32

Olivier Faure a réanimé l’un des débats éternels qui secouent la gauche : faut-il garder le silence sur les thèmes favoris de la droite, de peur de renforcer l’adversaire, ou en défendre sa propre vision, front contre front ? Alors que François Bayrou a annoncé un débat sur l’identité nationale, suscitant des critiques à gauche, le premier secrétaire du Parti socialiste a décidé de ne pas le «fuir». «Le débat sur l’identité nationale n’est pas tabou», estime-t-il.

«“Qu’est-ce qu’être français”, c’est une question qui taraude notre temps. Et permettez-moi de vous le dire, c’est une question pour ceux qui naissent français autant que pour ceux qui nous rejoignent», a affirmé le Premier ministre, qui va lancer des «conventions citoyennes décentralisées». En acceptant d’entrer dans la controverse, Olivier Faure a immédiatement déclenché une va