Gérald Darmanin est ici un homme apprécié : à la braderie de samedi, dans le quartier populaire des Phalempins, à Tourcoing, ville dont il a été le maire, les commentaires élogieux pleuvent. «Gérald ? Il n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche, il sait combien ça coûte un pain au chocolat», assure Valérie, 53 ans, conseillère clientèle, qui a dû retrouver un travail après un divorce. Elle est bénévole au stand de l’association de quartier organisatrice de la braderie, café à 80 centimes. «Il est simple, il ne prend pas les gens de haut», remarque Charlotte, 28 ans, agente administrative, accompagnée de Jérémy, 29 ans, ouvrier dans la sidérurgie. Les deux l’ont vu lors de son passage à l’école Sainte Clotilde, où sont scolarisés les enfants de Charlotte, incendiée pendant les émeutes de juin. «Normalement, quand il y a des politiciens qui viennent, il y a un cortège pas possible», remarque Jérémy. «Lui, il est arrivé à la fête de l’école avec sa propre voiture, et seulement deux bonshommes», ses gardes du corps.
Reportage
«Il est simple, il ne prend pas les gens de haut» : à Tourcoing, Darmanin en terrain conquis
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Gérald Darmanin, alors ministre de l'Action et des Comptes publics, joue le boucher à Tourcoing, le 31 mai 2019. (Sylvain Lefevre/Hans Lucas. AFP)
publié le 27 août 2023 à 18h00
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