L’extrême droite radicale, que les médias qualifient d’«ultradroite», se sent pousser des ailes. Malgré les dissolutions de plusieurs groupes organisés à l’échelle nationale, cette galaxie s’est recomposée en une nébuleuse de mouvements locaux. Et selon le décompte effectué par Libération, près d’une trentaine d’agressions ou de dégradations leur sont imputables depuis la rentrée. Si les pouvoirs publics, par la voix du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sont prompts à parler d’«écoterrorisme» pour mettre à l’index l’ensemble des militants du climat, le risque que cette extrême droite violente fait peser sur la société est autrement plus concret. Les services de renseignement en sont conscients depuis longtemps alors que plusieurs projets d’attentats ont été déjoués en France ces dernières années et qu’
Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
Il faut mettre au pas l’extrême droite violente
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Des manifestants lors d'un rassemblement de l'organisation d'extrême droite Institut pour la justice, à Paris le 20 octobre 2022. (Emmanuel Dunand/AFP)
publié le 21 novembre 2022 à 10h41