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«Il n’y a plus de socle commun» : fracture de plus en plus ouverte au sein de la coalition gouvernementale

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L’attelage LR-macronie vacille encore un peu plus après l’annonce de Laurent Wauquiez sur les retraites. Et le retour à l’Assemblée du texte sur la fin de vie, en janvier, ne va rien apaiser entre ceux qui sont censés soutenir le gouvernement Barnier.
Le premier ministre, Michel Barnier, lors d’une cérémonie d'hommage au Bataclan à Paris, le 13 novembre. (Ian Langsdon/AFP)
publié le 13 novembre 2024 à 11h57

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Régulièrement battu lors des débats budgétaires à l’Assemblée nationale, le «socle commun» censé soutenir le gouvernement Barnier ne vit pas sa meilleure vie et semble se fracturer chaque jour un peu plus. Et plus encore depuis que Laurent Wauquiez a annoncé lui-même une revalorisation dès janvier des retraites, s’octroyant une victoire que voulait revendiquer la macronie. «C’est le plus petit groupe [de la coalition] qui récupère les dividendes et la com’ positive sur les retraites», peste auprès du Figaro la députée EPR Nicole Dubré-Chirat. En réunion du groupe présidé par Gabriel Attal mardi 11 novembre, la grogne était de mise. «La participation [au gouvernement] avec humiliation, ce n’était pas dans nos options», a flingué l’ex-ministre Olivia Grégoire,