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Si François Bayrou dit ne pas se retrouver dans l’expression «l’enfer de Matignon» contrairement à ses prédécesseurs, il pourrait bien connaître celui de la commission d’enquête sur l’affaire Bétharram. Car les auditions d’hier de cette instance parlementaire, investiguant sur les violences et les contrôles de l’Etat dans les établissements scolaires, sont venues confirmer que le Premier ministre avait menti à plusieurs reprises y compris devant l’Assemblée. Et lui promettent donc un sale quart d’heure lors de son propre passage sur le gril des députés, le 14 mai.
L’ancien gendarme Alain Hontangs a ainsi répété sous serment avoir été informé par le juge d’instruction Christian Mirande, le 26 mai 1998, du fait que Bayrou avait effectué une <