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Il y a cinq ans, la petite union de la gauche Hamon-Jadot

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Election Présidentielle 2022dossier
Le 23 février 2017, l’écolo Jadot renonçait à sa candidature élyséenne pour rallier le socialiste Hamon. Avec le pauvre résultat que l’on connaît.
Le 26 février 2017, Yannick Jadot et Benoît Hamon actaient le ralliement des écologistes à la candidature socialiste lors d'une déclaration commune au QG de campagne du candidat PS à Paris. (Marc Chaumeil/pour Libération)
publié le 23 février 2022 à 12h03

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En ce 23 février 2022, l’union de la gauche pour la présidentielle n’est plus qu’une lointaine illusion. Presque une utopie. Avec un Jean-Luc Mélenchon qui fait la course en tête, aucun prétendant de gauche n’impose de dynamique : Jadot tourne autour des 5% dans les sondages, devant Roussel, Hidalgo et Taubira qui plafonnent plutôt près du plancher. Il y a pile poil cinq ans, l’ambiance était bien différente. Benoît Hamon jouissait d’une vraie dynamique post-primaire et Jadot, déjà investi candidat par une primaire des Verts, ne décollait pas. Au point de lâcher l’affaire pour rallier le socialiste et créer une petite union de la gauche. C’était le 23 février 2017, pour le pauvre résultat que l’on connaît au premier tour du scrutin élyséen.

Il y a donc cinq ans jour pour jour, Jadot renonçait à sa candidature pour le vainqueur de la primaire socialiste au prix d’un accord prévoyant notamment l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes ainsi que du centre d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure dans la Meuse. Mais aussi au terme de longues discussions autour d’un accord électoral pour les légis