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«Il y a aujourd’hui en France, pas tout le temps mais parfois, un lien entre immigration et délinquance.» La sortie de Maud Bregeon, lundi 27 mai sur le plateau de Laurence Ferrari, a mis en surchauffe la boucle Telegram de ses collègues Renaissance, dans une série de messages que Libé a consultée. Sans surprise, les députés de l’aile gauche (Nadia Hai, Christopher Weissberg, Caroline Janvier) s’étranglent, tandis que leurs camarades de l’aile droite (Robin Reda, Constance Le Grip, Charles Rodwell) défendent la députée des Hauts-de-Seine.
Les premiers, not-in-my-name en bandoulière, digèrent mal cette expression personnelle d’une porte-parole de leur groupe qui contredit, au passage, la position de leur tête de liste aux européennes, Valérie Hayer. Les seconds, qui ont entendu la petite précaution de Maud Bregeon («pas tout le temps, mais parfois») rappellent qu’Emmanuel Macron avait osé le même parallèle («Quand on regarde aujourd’hui la délinquance à Paris, on ne peut pas ne pas voir que la moitié des faits de délinquance qu’on observe viennent de personnes qui sont des étrangers soit en situation irrégulière soit en attente de titres.»)
Notre fact-checking
Pour les premiers, reprendre les vieilles