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Ils ont voté à gauche et se retrouvent avec un gouvernement de droite : «Je ne suis pas un révolutionnaire, mais il faut se faire entendre»

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Mobilisés lors de la campagne des législatives pour empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir, plusieurs étudiants interrogés par «Libé» témoignent des dégâts dans la confiance politique causés par le choix d’Emmanuel Macron de monter une coalition avec la droite.
Lors d'une manifestation après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, à Paris, le 7 septembre. (Cha Gonzalez/Libération)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille et Marine Dumeurger
publié le 21 septembre 2024 à 10h10

Le réveil est difficile. Plus de deux mois après avoir fêté la victoire du Nouveau Front populaire aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, plusieurs jeunes ayant voté à gauche ont du mal à accepter qu’Emmanuel Macron ait nommé Michel Barnier à Matignon et choisisse de gouverner avec Les Républicains. Libération a discuté avec Lucas, Garance, Sacha et Camille. Les quatre étudiants font part de leur incompréhension et de leur colère alors qu’à l’appel d’organisations de jeunesse proche de La France insoumise, des cortèges sont de nouveau organisés ce samedi 21 septembre dans plusieurs villes de France.

Lucas, 20 ans, à Grenoble : «Barnier, comment dire… Je ne connaissais même pas ce personnage»

«J’ai voté pour la première fois pour la présidentielle de 2022. A l’école, on nous explique à quel point le vote est important, que l’on s’est battu pour ça. C’est un devoir moral. Pour ces législatives en plus, l’objectif était