Et si le projet de loi immigration était renommé «projet de loi expulsion» ? C’est en tout cas la formulation choisie par le député insoumis Thomas Portes pour souligner le caractère «répressif» du texte qu’est censé défendre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, cet automne. Avant son examen prévu en novembre au Sénat, une délégation de députés de La France insoumise a dévoilé, ce mercredi 20 septembre, un ensemble de contre-mesures destinées à afficher leur opposition totale à ce projet de loi dont l’examen a sans cesse été repoussé par le gouvernement, faut de majorité à l’Assemblée. Parmi les dispositions qui cristallisent le plus les critiques, l’article 3, qui ouvre la voie à la régularisation de travailleurs sans papiers dans des secteurs en manque de main-d’œuvre.
«Le diable est dans les détails»
Si cette mesure est soutenue par «l’aile gauche» de la majorité et par certains dans les rangs de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), Danièle Obono (LFI) n’en veut pas : «Le gouvernement est en dessous de tout, ce q