Et dire qu’ils s’espéraient débarrassés de ce fardeau… Après l’adoption, dans des conditions cauchemardesques, fin 2023, de la loi immigration, écrite sous la dictée de Les Républicains (LR) et votée par le Rassemblement nationale (RN), les macronistes pensaient avoir tourné la page. L’installation de Michel Barnier à Matignon et l’entrée probable au gouvernement d’une droite obsessionnelle sur le sujet, devraient rouvrir le débat et les plaies du camp présidentiel qui se déchire depuis sept ans sur la question migratoire.
Peu d’espoir de nuance
Un petit avant-goût ? Vite démentie lundi 9 septembre par l’entourage du Premier ministre, l’idée de créer un ministère de l’Immigration en a épouvanté certains. «Si ça continue, ce n’est pas sur le budget que Barnier risque d’être renversé, mais sur les sujets régaliens», avertissait un parlementaire d’Ensemble pour la République (EPR, successeur de Renaissance). Celui qui, au lendemain