Si l’objectif était de reprendre la main sur la scène nationale et de marquer les esprits alors que le bateau tangue de toutes parts, difficile d’affirmer qu’Emmanuel Macron a réussi son coup. Les porte-voix de son camp ont d’ailleurs bien du mal à faire le service après-vente d’une interview calée à la dernière minute et qui a pêché sur la forme comme sur le fond. Une prise de parole largement fouillis où trop de sujets étaient au menu et trop peu d’annonces concrètes sur la table. Autant dire qu’elle ne restera pas dans les annales et ce n’est pas la première fois pour une interview présidentielle.
Alors qu’il est en premier lieu attendu sur le front du pouvoir d’achat et de la lutte contre une inflation qui continue de peser lourdement sur la vie quotidienne de millions de Français, l’annonce la plus nette et la plus marquante de la soirée fut celle du rapatriement express de notre ambassadeur au Niger et du personnel diplomatique encore présent sur place, et plus largement la fin de l’opération Barkhane avec le départ d’ici à la fin de l’année des quelque 1 500 militaires français stationnés dans le pays. Une page importante se tourne s