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Nous allons entrer en toute fin de semaine dans la période sensible au cours de laquelle les candidats aux européennes et leurs soutiens n’auront plus le droit de faire campagne. Bien sûr, les réseaux sociaux s’exonéreront de ce court moment de neutralité et de calme idéologique. C’est là que risquent de surgir des fake news, des deepfakes ou qu’un fait divers, une polémique, de préférence sur un sujet identitaire, peuvent envahir les comptes X (ex-Twitter) et les fils TikTok. Boostés par des puissances extérieures, par exemple liées aux intérêts russes, comme ce fut le cas, lors des derniers jours avant la date du scrutin des élections législatives de septembre en Slovaquie. Des enregistrements audios y faisaient dire n’importe quoi au candidat social-démocrate qui n’était pas en odeur de sainteté à Moscou. Trop tard pour que le candidat en question puisse répondre et démentir.
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De même, des milliers d’électeurs de la primaire démocrate du New Hampshire, mi-janvier, avaient reçu ce message du président Biden pour les décourager de prendre part au vote : «C’est important de garder votre