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Les niches parlementaires, ce traquenard traditionnel pour les macronistes. Le 26 juin, c’est le groupe d’Eric Ciotti qui aura la main sur l’agenda et se chargera de coincer les députés du bloc central. Et le coup est diablement malin, ou redoutablement tordu, selon les avis. Les alliés du RN ont repris une proposition de loi (PPL) des sénateurs centristes votée en janvier par la chambre haute. Mollasson ? Pas tant que ça. Il s’agit d’interdire un mariage si l’un des futurs époux est sans papier.

Quand ils en ont discuté il y a dix jours en réunion de groupe, les députés Renaissance ont sans surprise étalé leurs divergences. Pour les uns, hors de question de souscrire à «une mesure populiste qui ne sert qu’à rassurer les bourgeois», critique un député de la maigrichonne aile gauche. Ils rappellent que le texte contredit une jurisprudence du Conseil constitutionnel, lequel invoquait en 2003 «le respect de la liberté du mariage». Peu leur import