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Ils sont arrivés puis ont été maintenus au pouvoir grâce au barrage des électeurs de gauche, qui ont par deux fois empêché la victoire de l’extrême droite en cinq ans. Mais les macronistes ne se sentent pas obligés de se sacrifier à leur tour, alors que le RN est promis à un carton aux législatives – provoquées, on le rappelle, par la dissolution décidée par Macron – et que le Nouveau Front populaire est en seconde position, loin devant le camp présidentiel. Dans une interview au Parisien ce week-end, Gabriel Attal entrave tout front républicain en faveur de la gauche, en rabâchant la rhétorique des «extrêmes» et en mettant lourdement en cause la gauche en général et LFI en particulier. Y compris lorsqu’il est interrogé sur les propos racistes de mil