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Les attaques terroristes qui ont touché Israël le 7 octobre et ont fait environ 1 400 morts (dont 85 % de civils) constituent pour l’Etat hébreu un traumatisme qu’on a probablement du mal à se figurer depuis Paris. Elles ont généré dans la population israélienne un légitime sentiment d’union nationale face à l’horreur et contribuent à légitimer chez certains la tentation, non pas d’une riposte ciblée – dont on se demande si elle est seulement possible au regard du terrain – mais d’une vengeance aveugle. Pour l’instant, tout ceci prend le pas sur l’immense colère à l’égard du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, lequel a, a minima, failli à la promesse de sécurité censée justifier son retour au pouvoir.
La barbarie macabre dont a fait preuve le Hamas et qui a largement été documentée ces dernières semaines s’inscrit dans un cadre de nature génocidaire qui en fait un crime contre l’hu