Son discours a été remarqué, lundi 23 octobre, lors d’un débat parlementaire sur la situation au Proche-Orient. Député Modem et président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Bourlanges s’est attiré, tour à tour, les applaudissements du camp présidentiel et de la droite, en condamnant fermement le terrorisme du Hamas ; puis ceux de la gauche, en critiquant la politique de Benyamin Nétanyahou, suscitant de nombreux applaudissements sur les bancs de la Nupes. Pour Libération, le député revient notamment sur la proposition de mobiliser une «coalition internationale» contre le Hamas d’Emmanuel Macron et sur la tournée du président au Proche-Orient.
Quel bilan faites-vous de la tournée d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, mardi et mercredi ?
J’ai trouvé son message très équilibré. Il a dénoncé avec force le caractère odieux de l’action terroriste du Hamas, affirmé sa solidarité avec Israël et justifié la contre-offensive, à condition que celle-ci soit ciblée sur des objectifs politico-militaires et qu’elle s’attache à épargner la population civile, ce qui n’est certainement pas le cas avec les bombardements massifs des derniers jours. Il a par ailleurs tenu à rencontrer, en plus du gouvernement israélien,