Ils n’ont pas fait de vague. Ce mercredi 28 février, les trois sénateurs du Rassemblement national (RN) se sont exprimés en faveur de l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Mais ce vote camoufle la position ambiguë du parti d’extrême droite sur la question. Jeudi matin, sur BFMTV, la députée de Gironde, Edwige Diaz, qui a voté pour lorsque le texte est passé par l’Assemblée le 30 janvier, a ainsi insisté sur l’absence d’urgence, selon elle, d’une telle réforme : «On essaye de détourner l’attention des Français et de faire croire qu’il s’agit là d’une journée historique, a-t-elle affirmé. Aujourd’hui le droit à l’IVG n’est pas menacé dans notre pays.»
Une position déjà affichée par Marine Le Pen en novembre 2022. «Il apparaît tout à fait décalé d’ouvrir un débat qui, s’il existe aux Etats-Unis, n’existe pas en France, aucune force politique n’envisageant de remettre en cause l’accès à l’IVG», déclarait-elle ainsi dans un communiqué, après