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Interview

«Je n’ai rien à cacher» : le député Guillaume Kasbarian revendique la transparence de son agenda

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Le député Renaissance d’Eure-et-Loir, président de la commission des Affaires économiques, met un point d’honneur à rendre public son agenda par un double souci de transparence et de pédagogie.
Le député Renaissance, Guillaume Kasbarian, à l'Assemblée nationale, à Paris, en 2023. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 21 août 2023 à 19h04

A la différence des ministres ou du Président, députés et sénateurs publient fréquemment l’agenda détaillé de leurs activités, des travaux parlementaires à leurs activités en circonscription. Aucune obligation, mais un outil de communication politique fort utile pour faire savoir qu’on existe et qu’on agit. C’est aussi une pratique au service de la «transparence» et de la «pédagogie», plaide le député (Renaissance) d’Eure-et-Loir, Guillaume Kasbarian, également président de la commission des Affaires économiques.

Vous publiez votre agenda, sur votre site et sur les réseaux sociaux, de manière assidue et précise. Pourquoi ?

J’ai commencé à le faire dès 2017. Chaque jour, sur les réseaux, je publie mon agenda quotidien. On commence la journée en publiant l’agenda du jour. Et, en fin de semaine, une synthèse des activités de la semaine. Je le fais d’abord dans une optique de transparence. Je n’ai rien à cacher et considère que tout ce que je peux faire est public et d’intérêt. C’est un point de vue éthique. Je le fais aussi dans une optique pédagogique. J’ai le sentiment que beaucoup ne savent pas à quoi sert un député, ce qu’il fait en circonscription ou à Paris. Publier notre agenda permet de mieux expliquer la fonction d’un parlementaire.

Vous êtes très transparent, tous les députés ne le sont pas…<