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Droit de suite

Jean-Christophe Lagarde tente d’étouffer le fait divers mais n’est pas sorti d’affaire

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Interpellé la semaine dernière après un incident domestique et la découverte d’armes à son domicile, le président de l’UDI s’efforce désormais de dégonfler l’affaire.
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, à Paris, le 22 septembre. (Ludovic Marin/AFP)
publié le 15 mars 2021 à 17h29

Un «emballement médiatique». De l’incroyable séquence que traverse l’UDI, voilà, selon son principal acteur, tout ce qu’il serait utile de retenir. Le patron du petit parti centriste, Jean-Christophe Lagarde, a posté ces mots dimanche sur Twitter, accompagnés d’un article du Parisien revenant sur son interpellation en possession d’armes, la semaine passée à son domicile de Drancy (Seine-Saint-Denis).

Il restait difficile, cinq jours après l’incident, d’établir le détail de faits que l’entourage du député s’efforce, après un premier flottement, de ramener à une banale querelle de couple. Une certitude : dans la nuit de mercredi à jeudi se sont succédé, chez les Lagarde, pompiers et policiers. Les premiers avaient été alertés par les proches du député de Seine-Saint-Denis, dont l’épouse, Aude Lavail-Lagarde, est aussi la maire de Drancy. Les pompiers, eux, derniers se déclaraient inquiets par l’état physique et nerveux de l’élu. Son comportement et la présence de plusieurs armes au domicile ont justifié son placement en garde à vue jusqu’à jeudi soir.

Grande réserve

L’homme, depuis, a repris ses esprits et ses réflexes : digne d’un talk-show américain, la confession au Parisien met en scène le couple, main dans la main, et plusieurs éléments de sa vie privée. A l’origine de l’«épuisement physique et