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Jean-Luc Mélenchon appelle à la fin de la «vendetta» à gauche

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Face au danger de l’extrême droite, la gauche cherche l’union et l’apaisement. Même le boss de La France insoumise appelle à oublier les tensions passées.
Jean-Luc Mélenchon et des députés LFI devant des militants à Paris dimanche soir, après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale par le Président. (Geoffroy van der hasselt/AFP)
publié le 11 juin 2024 à 12h29

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Et si Emmanuel Macron avait réussi ce que l’on pensait impossible encore dimanche après-midi ? Les quatre forces de gauche sont tombées d’accord hier soir sur la mise en place d’un Front populaire pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Une manière de siffler la fin de la récréation des européennes et d’enterrer une hache de guerre plutôt bien utilisée en amont de ce scrutin. Mais comme le chantait Angèle, il faudrait tout oublier.

Jean-Luc Mélenchon s’en charge et, dès hier soir sur son blog, il saluait, dans un billet pour une fois empreint de calme et de bienveillance, le nouveau Front populaire annoncé. «[Le résultat des européennes] montre ce que la division nous a coûté : la possibilité de disputer la première place ! Un désarmement unilatéral dont la responsabilité revient entièrement à ceux qui ont refusé l’union, a tout