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Libération
Au comptoir de Chez Pol

Jean-Michel Blanquer se voit en «lanceur d’alerte» sur «l’islamo-gauchisme»

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«Islamo-gauchisme», la polémiquedossier
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, le 1er décembre à l'Assemblée nationale. (Alain Jocard/AFP)
publié le 2 mars 2021 à 11h55

Whistleblanquer

«L’islamo-gauchisme» à l’université ? «Si ça n’existe pas, regardons-le ensemble», propose très sérieusement Jean-Michel Blanquer sur France Inter. Pour sa part, le ministre de l’Education nationale y croit à mort, sans apporter d’exemple concret. Evoquant l’ampleur des «questions raciales» dans les recherches académiques et sa crainte de voir advenir «des sciences sociales du ressentiment» (auxquelles il «préfère des sciences sociales du progrès»), il assène : «Ce qui est certain c’est que le phénomène a pris de l’ampleur.»

Puis il assume d’avoir été parmi les premiers au gouvernement à dénoncer les prétendus «ravages» de «l’islamo-gauchisme» dans les facs : «Il est souhaitable d’être un peu lanceur d’alerte sur ce sujet, ce que finalement j’ai peut-être