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On savait que Jérôme Cahuzac avait entrepris un retour politique. Mais ses intentions étaient encore floues. Sur France Inter ce matin, l’ancien ministre du Budget condamné en 2018 pour fraude fiscale à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et cinq ans d’inéligibilité, précise sa pensée. Vise-t-il un mandat ? «L’action publique ne peut s’exercer qu’avec un mandat, il est clair que je ne m’interdis rien», répond l’ancien socialiste, qui tient un discours anti-Nupes et anti-LFI très marqué. Dans son viseur ? Les municipales à Villeneuve-sur-Lot et /ou les législatives de 2027 dans son ancienne circonscription, la troisième du Lot-et-Garonne, aujourd’hui détenue par la RN Annick Cousin. Expliquant avoir «purgé» sa peine et cherchant «un chemin de rédemption», Cahuzac assure que le contact des gens et l’action publique lui manquaient «beaucoup». Il ajoute : «Ce n’est pas parce que j’ai commis un acte parfaitement immoral que mon retour l’est par