Incarcéré en Algérie depuis le 16 novembre pour «atteinte à l’intégrité du territoire national», l’écrivain Boualem Sansal risque une peine de dix ans de prison. Alors que le verdict doit être rendu jeudi 27 mars, plusieurs responsables politiques se sont réunis ce mardi à proximité de l’Assemblée nationale. Un événement coloré politiquement, marqué par la présence de Marine Le Pen, d’Eric Ciotti, de Laurent Wauquiez, d’Eric Zemmour ou de Bruno Retailleau. Présent également, malgré des divergences intellectuelles avec l’écrivain franco-algérien, le député socialiste Jérôme Guedj déplore l’absence de figures de gauche.
Vous étiez mardi 25 mars au rassemblement organisé par le comité de soutien de l’écrivain. Pourquoi soutenir Boualem Sansal ?
Le soutien à Boualem Sansal doit être sans faille et permanent. Etre présent était donc une obligation, au nom de la défense de la liberté d’expression. On ne peut pas avoir été Charlie et ne pas être Boualem Sansal. C’est un homme de lettres pris