Présent au «Comité d’alerte sur le budget» qui réunissait ce mardi à Paris plusieurs membres du gouvernement ainsi que des parlementaires, des représentants d’organismes de la Sécurité sociale ou encore syndicaux, le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj met en garde contre une mise à contribution des seules classes populaires et moyennes par des coupes dans les dépenses sociales ou les services publics, et n’exclut pas une motion de censure.
Le gouvernement veut trouver 40 milliards d’euros supplémentaires afin de respecter l’objectif de déficit de 4,6 % en 2026. Quelles sont, d’ores et déjà, les lignes rouges du PS sur le futur budget ?
La première ligne rouge, c’est de savoir comment on prépare ce budget. Ce matin, on nous a dit que le budget 2025 avait pour la première fois été élaboré non pas par le gouvernement mais par le Parlement. Il a fallu leur rappeler l’utilisation du 49.3… Pour que le budget soit acceptable, il doit d’abord être vraiment négocié avec tout le monde. Ensuite, le gouvernement doit sortir de son approche hémiplégique. On nous dit que le seul levier est la baisse des dépenses publiques et le «travailler plus». Hors de question de mettre à contribution les seules classes populaires et moyennes par des coupes dans les dépenses sociale