Ne leur parlez pas de «récupération». Préférez le mot «héritage». Les Jeux olympiques de Paris ont à peine entamé leur deuxième semaine que, déjà, les responsables politiques se fraient un chemin pour récolter de premiers lauriers : Emmanuel Macron interrompant ses vacances à Brégançon pour être sur la photo avec Teddy Riner ; Gabriel Attal et ses joues bleu-blanc-rouge au club France ; Gérald Darmanin rameutant les caméras dans un commissariat de Saint-Denis pour livrer des chiffres sur la baisse de la délinquance à Paris… Sans parler d’Amélie Oudéa-Castera au milieu des staffs comme si elle faisait partie de la «team France».
Analyse
La gauche serait-elle en train de se rendre compte que «trêve olympique» ne signifiait pas «trêve politique» ? Et alors qu’elle est, avec les socialistes, à l’origine de cette candidature et que ce sont, en très grande majorité, ses collectivités qui ont préparé son organisation (Paris, la Seine-Saint-Denis, Marseille…), serait-elle en train de passer à côté du «peuple» qui s’enthousiasme pour les performances de Léon Marchand et se prend de passion pour l’escrime, le tir à l’arc ou le basket à trois ? En tout cas, Anne Hidalgo est ressortie mardi dans le Monde pour dire «fuck aux r