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L’absentéisme congénital de Bardella au Parlement européen (PE) a longtemps été moqué. Mais le parti d’extrême droite a de plus gros soucis du côté de Bruxelles et Strasbourg, notamment ces 4,3 millions d’euros «indûment dépensés» par le groupe auquel il appartient. Et Bardella n’est plus le plus mauvais élève français du PE, doublé par Guillaume Peltier et Marion Maréchal.
Selon des calculs du site Projet Arcadie, l’ex-zemmouriste Peltier n’a participé qu’à 4 réunions sur 29 de la commission des Affaires économiques, où il siège, et n’a pris part qu’à deux votes sur onze. Il n’a participé à aucun des votes dans les autres commissions où il est suppléant. «En plénière, il a pris part à 30 votes sur 44 et est intervenu à six reprises. Il n’a rédigé ni rapport, ni avis, et n’a procédé qu’à une seule grande interpellation», ajoute Projet Arcadie.
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Le bilan de Maréchal n’est guère mieux, l’élue étant par exemple avant-dernière en matière de participation aux scrutins en plénière. Et si Bardella n’est plus dernier, il demeure un sacré fainéant. Comme Roland-Garros qui reste l’apanage des Espagnols depuis vingt ans, l’absentéisme au PE demeure à l’extrême droite.