Si l’affaire Julien Bayou nous a appris une chose, c’est qu’il faut se lever tôt pour suivre les communications de l’ancien leader écologiste. Après le communiqué envoyé aux journalistes à 7h02 du matin, le lundi 26 septembre, pour annoncer sa démission du poste de secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts (EE-LV), c’est dans une interview au Monde publiée mardi à 6 h 59 que le député de Paris a pris la parole publiquement, pour la première fois, sur les accusations dont il fait l’objet. Au quotidien, l’ex-militant associatif assure qu’«il n’y a pas d’affaire Bayou» : «Je suis dans la situation de quelqu’un innocent des faits dont on ne l’accuse pas», clame l’écolo. Des propos qu’il a réitérés dans le soirée sur le plateau de C à Vous.
Question timing, cette première sortie après quinze jours de diète médiatique intervient au lendemain de la saisine, par son ex-compagne, de la cellule d’enquête de EE-LV contre les violences faites aux femmes. L’ancienne partenaire de Bayou a fait savoir par son avocate, Me Tuaillon-Hibon, qu’elle acceptait d’être entendue «sous certaines conditions assurant la sécurité des témoignages». De quoi faire sans doute évoluer le processus que l’avocate de l’ancien patron du parti, Marie Dosé, qualifiait le 26 septembre de «procédure para