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Les chanceux qui regardent BFMTV l’ont découverte la semaine dernière : elle tempêtait contre l’immigration, l’insécurité ou les statistiques ethniques hélas non pratiquées en France. Son style, véhément et agressif, lui avait déjà ouvert les portes de Touche pas à mon poste et CNews, mais c’est plutôt côté fachosphère et sur les réseaux sociaux que Juliette Briens déploie ses talents. A Radio Courtoisie, où la jeune femme tient une chronique régulière, elle impute aux migrants la responsabilité de l’épidémie de punaises de lits, et chante avec finesse la France des campagnes où il n’y aurait «pas de voilées, de djellaba, d’abaya, de bubble tea, pas de tacos, pas de kebab, de camps de migrants, pas d’Hidalgo». Elle collabore aussi au magazine l’Incorrect, fondé par des amis de Marion Maréchal. Chez BFM, Briens bénéficie d’un confortable statut de pigiste rémunérée, au même titre que les autres chroniqueurs réguliers des émissions de Laurent Ruquier ou de Maxime Switek. Ses obsessions sont celles de l’extrême droite : en dehors des immigrés, notre jeune étoile faf du PAF adore taper sur les députés LFI Louis Boyard, Sandrine Rou