Lundi 26 février, dans les allées du Salon de l’agriculture, Valérie Pécresse offre un «porte-bonheur» à Céline Imart, numéro deux sur la liste les Républicains (LR) pour les européennes. Le cadeau ? Une pommade contre la douleur. Chez LR, on en rit encore. Le geste, lui, est le seul soutien public de l’ancienne candidate à la présidentielle à la campagne de François-Xavier Bellamy. «Elle s’en tient éloignée volontairement, constate un collaborateur de la droite francilienne. Bellamy, ce n’est pas sa tasse de thé…» Une petite main du siège de LR s’en réjouit sans fard : «Pécresse, ça nous arrange bien qu’elle ne fasse rien. Chez les gens, c’est celle qui a fait 4 %. C’est comme [Anne] Hidalgo pour le PS !»
Dans cette fade campagne conduite par Bellamy, l’ancienne ministre sarkozyste n’est pas la seule à raser les murs. Ce qu’il reste de barons à droite ne se bouscule pas pour encourager l’eurodéputé sortant, scotché entre 6 et 8 % dans les différents sondages. Dans l’équipe du candidat, les rares photos de famille sont quand même brandies comme un symbole d’unité. Comme celle du