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Ils sont partout, littéralement. Pour la deuxième année consécutive, Libération publie une carte interactive des groupuscules d’extrême droite actifs en France. Des bandes qui se multiplient – une dizaine supplémentaire par rapport à l’année précédente recensée par nos soins, alors que nous avons pris soin d’écarter les plus anecdotiques. D’autres qui se reforment après une dissolution ou encore des scissions révélatrices de l’air du temps au sein de la mouvance. Grandes villes, bourgades parfois modestes, nord, sud, est, ouest : au total, ce sont plus de 60 structures allant de la bande de nervis au très sérieux autoproclamé «institut de formation» et qui démontrent que les militants de la mouvance continuent à se regrouper et à agir.
Analyse
Ce travail montre aussi des tendances qui se confirment, entre tentation de plus en plus prégnante pour le néofascisme, la violence, ainsi qu’un éclatement géographique théorisé pour brouiller les pistes des services de sécurité et