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C’est officiel depuis cette semaine : la prochaine Cop qui se déroulera à Dubaï à la fin de l’année sera présidée par Sultan al-Jaber, qui est tout à la fois ministre de l’Industrie des Emirats arabes unis et chef du géant pétrolier Adnoc (cherchez l’erreur). Invitée à réagir sur France Info à cette info que ne renierait pas le Gorafi, Agnès Pannier-Runacher reconnaît qu’il est «très paradoxal de se dire que le patron d’une entreprise à l’origine d’émissions de gaz à effet de serre préside la Cop28». «C’est le choix des Emirats», ajoute sobrement la ministre de la Transition énergétique qui assure que «non», elle n’est pas choquée : «Ce n’est pas dans cette formule-là que j’irais.» «APR» y verrait presque une bonne nouvelle en fait. «Si on veut baisser les gaz à effet de serre, il va falloir négocier avec les émetteur