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La critique du Parti démocrate américain, une donnée ancienne de la doctrine de Jean-Luc Mélenchon

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Selon les insoumis, la victoire de Donald Trump aux Etats-Unis démontre que seule une gauche radicale peut faire face à la montée de l’extrême droite.
Jean-Luc Mélenchon, le 29 octobre 2024 à Paris. (Bastien Ohier/Hans Lucas via AFP)
publié le 8 novembre 2024 à 7h23

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Le retour de Donald Trump à la tête des Etats-Unis provoque un phénomène classique (et lassant) dans le débat politique français : chacun voit midi à sa porte. Pour l’extrême droite et une partie de la droite, c’est la preuve que leur bataille culturelle contre les idées progressistes est en passe d’être gagnée. Pour les obsédés du «wokisme», c’est un backlash réactionnaire qui prouve que ces mouvements sont allés trop loin, et qu’ils déclenchent des réflexes identitaires plus qu’ils ne les combattent. Et enfin pour La France insoumise, c’est la démonstration que la sociale-démocratie est impuissante face au fascisme.

«On ne mobilise pas le peuple sur une ligne néolibérale et sans ruptures sociales et géopolitiques», a ainsi tranché le coordinateur de LFI, Manuel Bompard. «Les démocrates ne proposaient rien d’autre que la poursuite de la politique néolibérale de Joe Biden, la reprise des discours anti-migrants, et l’absence de plan d’ampleur contre le bouleversement climatique», a