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Libération
Au comptoir de Chez Pol

La députée Sonia Krimi raconte une «humiliation» liée aux certificats de virginité

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Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Sonia Krimi à l'Assemblée nationale, en juillet 2020. (Christophe Archambault/AFP)
publié le 11 février 2021 à 15h24

Témoignage

Les députés ont largement adopté lundi l’interdiction des certificats de virginité, via la loi séparatisme, malgré les craintes de certains sur les effets pervers de la mesure. La députée LREM Sonia Krimi vient pour sa part témoigner de cette réalité, sur RMC ce jeudi. L’élue de la Manche d’origine tunisienne dit avoir «bien sûr» subi dans sa jeunesse cette «obsession de la virginité», chez les garçons qu’elle rencontrait mais aussi au sein de sa famille, affirmant : «Toutes les femmes arabes ou qui vivent dans une culture religieuse assez forte subissent cela.» «J’ai eu mes règles très tardivement et ma mère était obsédée par [une possible grossesse], raconte-t-elle. Je n’ai pas eu de test de virginité parce que j’étais grande [15 ans et demi, ndlr] donc j’ai pu un peu m’imposer, en revanche j’ai eu une radio pour vérifier si j’étais enceinte. Je me souviens du clin d’œil de la gynéco à ma mère, pour lui dire «tout va