Et Laurent Wauquiez apparut. Après son entrée à l’Assemblée nationale, des heures d’échanges à huis clos avec des députés de son camp et une partie de cache-cache géant avec les journalistes dans les recoins du Palais-Bourbon, le député de Haute-Loire s’est exprimé ce mercredi 10 juillet, quelques minutes à peine avant la publication de la lettre aux Français d’Emmanuel Macron. Oyez ! Déboulant avec une petite trentaine de députés dans la cour d’honneur de l’Assemblée, l’ancien maire du Puy-en-Velay a annoncé la création d’un nouveau groupe parlementaire, remplaçant Les Républicains (LR) et baptisé la Droite républicaine. L’ancien ministre ne s’est pas étalé sur l’opération éclair menée pour s’emparer de la présidence du groupe, ni sur les résultats du vote en début d’après-midi. Mais a fixé son cap, et sa ligne. Sa boutique repose sur «trois principes» dont le «refus de laisser nos institutions dans la situation de blocage qui émerge aujourd’hui» et une «volonté d’être une force positive».
Le «soutien sans participation»
De cette déclaration d’inten