C’est une petite révolution pour un journal qui aimerait faire la grande. Cette année, les baffles de la Fête de l’Huma ne résonneront plus à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), où elles avaient leurs habitudes depuis 1960. Direction la banlieue sud de Paris, au Plessis-Pâté (Essonne), sur une ancienne base aérienne de l’armée de l’air. Une palanquée de chanteurs, d’humoristes, de cinéastes et de leaders politiques défilera tout le week-end dans les allées de la Base 217. Les Jeux olympiques de Paris 2024 et la construction du village des médias en Seine-Saint-Denis ont obligé les organisateurs à revoir leurs plans. «Nous avons visité seize sites. Celui de la Base 217 était le plus grand, le seul qui pouvait nous accueillir dans les meilleures conditions. Et puis les élus sur place, le tissu politique et social, étaient vraiment contents», justifie Fabien Gay, sénateur PCF et directeur du journal l’Humanité, dans 20 Minutes.
L’Essonne est une terre plutôt à gauche, qui a envoyé un certain nombre d’élus au plus haut sommet. Jean-Luc Mélenchon, Julien Dray, Marie-Noëlle Lienemann y ont fait leurs armes. Une double réflexion a dû être mené