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Toujours le poing levé

La Fête de l’Huma quitte la Seine-Saint-Denis pour l’Essonne

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Guerre d'Algérie (1954-1962), un conflit historiquedossier
Organisé depuis 1930 à Bezons, l’événement politique, culturel et festif de la rentrée s’installe pour cette édition dans le sud de l’Ile-de-France, après avoir connu de belles heures à Montreuil puis à la Courneuve.
Des cadres du Parti communiste sur scène, lors du dernier jour de la Fête de l'Humanité, édition 2016, au parc Georges-Valbon à la Courneuve (Seine-Saint-Denis). (Boris Allin/Hans Lucas pour Libération)
publié le 9 septembre 2022 à 7h34

C’est une petite révolution pour un journal qui aimerait faire la grande. Cette année, les baffles de la Fête de l’Huma ne résonneront plus à la Courneuve (Seine-Saint-Denis), où elles avaient leurs habitudes depuis 1960. Direction la banlieue sud de Paris, au Plessis-Pâté (Essonne), sur une ancienne base aérienne de l’armée de l’air. Une palanquée de chanteurs, d’humoristes, de cinéastes et de leaders politiques défilera tout le week-end dans les allées de la Base 217. Les Jeux olympiques de Paris 2024 et la construction du village des médias en Seine-Saint-Denis ont obligé les organisateurs à revoir leurs plans. «Nous avons visité seize sites. Celui de la Base 217 était le plus grand, le seul qui pouvait nous accueillir dans les meilleures conditions. Et puis les élus sur place, le tissu politique et social, étaient vraiment contents», justifie Fabien Gay, sénateur PCF et directeur du journal l’Humanité, dans 20 Minutes.

L’Essonne est une terre plutôt à gauche, qui a envoyé un certain nombre d’élus au plus haut sommet. Jean-Luc Mélenchon, Julien Dray, Marie-Noëlle Lienemann y ont fait leurs armes. Une double réflexion a dû être mené