Une riposte dans la rue contre l’extrême droite. La France insoumise (LFI) et les Ecologistes appellent à un rassemblement dimanche à 13 heures, place de la République à Paris, alors que le Rassemblement national organise le même jour dans la capitale un meeting de soutien à Marine Le Pen après sa condamnation judiciaire. «Ne laissons pas l’extrême droite faire sa loi», écrit le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon sur le réseau social X. «Oui, l’Etat de droit est bien sacré et intangible. Venez le rappeler. Dimanche», écrit de son côté, sur le même réseau et sur Bluesky, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier.
Oui, l'État de droit est bien sacré et intangible. Venez le rappeler. Dimanche.
— Marine Tondelier (@marinetondelier.bsky.social) 3 avril 2025 à 19:07
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Le parti Génération·s, fondé par Benoit Hamon, a également relayé cet appel à mobilisation contre «l’extrême droite [qui] attaque la justice, les magistrats, l’Etat de droit». Le syndicat Solidaires en sera aussi, sa co-déléguée Murielle Guilbert expliquant à l’AFP qu’«il y avait urgence à dire qu’on ne laisse pas la place au RN». Le président de l’Union syndicale lycéenne, Manès Nadel, a également confirmé appeler au rassemblement, à l’instar d’autres organisations de jeunesse.
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Les députés insoumis, annonçant leur présence à ce rassemblement, ont aussi évoqué la participation de l’association Attac, de l’organisation antifasciste Jeune garde et de deux organisations de jeunesse classées à gauche, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne.
Cette manifestation place de la République se veut une réplique au «meeting de soutien à Marine Le Pen organisé par le Rassemblement national à partir de 15 heures de l’autre côté de la Seine, place Vauban, derrière les Invalides. Le parti d’extrême droite entend protester contre la condamnation de sa cheffe de file à quatre ans de prison (dont deux fermesaménagés sous bracelet électronique), une amende de 100 000 euros et surtout cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Une peine qui lui interdit, en l’état, de concourir à une quatrième élection présidentielle en 2027.