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La vie politique française semble parfois à fronts renversés depuis la dissolution. Dernier exemple en date : l’obstruction parlementaire, ce phénomène d’enlisement des débats qui empêche de les mener à leur terme du fait d’un trop grand nombre d’amendements déposés. D’ordinaire, c’était un grief adressé à la gauche, et à La France insoumise en particulier (par exemple sur la réforme des retraites). Dans le camp présidentiel, certains plaidaient même pour restreindre le droit d’amendement de l’opposition, pourtant constitutionnellement garanti. En 2018, le gouvernement d’Edouard Philippe avait ainsi proposé de le contrôler en attribuant un quota maximum à chaque groupe, proportionnel à son nombre