Menu
Libération
Au comptoir de Chez Pol

La gauche de la macronie : se diviser pour ne toujours pas régner

Article réservé aux abonnés
Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
Olivier Dussopt, fondateur du parti Territoires de progrès, en visite à l'Institut catholique des arts et métiers à Toulouse, le 21 octobre. (Charly Triballeau/AFP)
publié le 18 novembre 2022 à 11h35

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Nous, on est des vrais sociaux-démocrates

«Dur, dur d’être un bébé», chantait Jordy. «Dur, dur d’être un macroniste de gauche», pourraient entonner en chœur les anciens socialistes devenus marcheurs. Au point que le vaisseau amiral de cette discrète aile gauche de la macronie, Territoires de progrès (TdP), est en train de couler. Fondé par les ex-roses Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt, ce petit parti qui compte de nombreux ministres s’apprête à fusionner avec Renaissance. Ce qu’une quinzaine de membres éminents de TdP n’accepte pas. A la veille de leur congrès prévu le 26 novembre, les signataires déplorent dans un communiqué le «renoncement de la direction actuelle à son projet initial : participer à une refondation de la gauche sociale-démocrate dans notre pays». Parmi les dissidents, on trouve Gilles Savary et Yves Durand, tous deux cofondateurs de TdP, ainsi que l’ancien maire de Strasbourg Roland Ries. Ils annoncent se constituer en «collectif des sociaux-démocrates réformateurs» et promettent d’engager un rapprochement a