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Un magicien n’est jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. Il arrive précisément à l’heure prévue. Emmanuel Macron n’est pas un magicien et son discours de la Sorbonne, le deuxième du nom, qui arrive jeudi 25 avril semble à contretemps. Car le Président a choisi de s’exprimer sur l’Europe en plein pendant la toute dernière séance plénière du Parlement européen avant le scrutin de juin. Un rendez-vous auquel il a invité tous les eurodéputés français, pourtant retenus à Strasbourg pour les ultimes votes importants de la mandature, notamment sur la simplification de la politique agricole commune (PAC) réclamée entre autres par la France face à la grogne des agriculteurs en début d’année. Ce conflit de calendrier révèle-t-il une simple maladresse empreinte d’amateurisme ou bien une stratégie machiavélique dont la subtilité et la complexité nous